Isolation chapeau sud et tassement

L’ISOLATION:

Mardi soir, j’ai terminé une grosse partie du chapeau sud. J’ai donc installé deux chèvres, des planches de bois et positionné mon échelle articulée au dessus afin d’attaquer le faitage pour le lendemain.

Isolation toiture laine de bois

installation pose isolation faitage

Mercredi:

Les chevrons ont été cloués à l’aide de morceaux de bois au niveau du faitage. J’ai préféré les laisser et les renforcer de plaques de fer de l’autre côté de la jointure des chevrons. Comme ils étaient vrillés ou mal posés, je n’ai pas voulu jouer avec le feu.

isolation faitage

A mon premier essai, j’ai récupéré les chutes que j’avais et je les ai découpées afin de pouvoir les assembler correctement au dessus de la poutre. Je n’ai pas continué car c’était horriblement long et la poussière générée lors de la pose m’irritait trop les yeux (je virais les lunettes de protection à cause de la buée).

Isolation au dessus poutre faitage

Par la suite, j’ai découpé un triangle que j’ai positionné au dessus du bout de bois (1), puis découpé un rectangle (2) de la longueur adéquate (généralement 50cm) sur 25 cm de haut et 14 cm de large (largeur de la poutre) puis je rajoutais alors un triangle (3) sur chaque côté avec une pente de 40° à 45° selon le cas pour pouvoir ensuite glisser aisément le reste de l’isolation (4).

J’ai fait un petit schéma qui (j’espère) vous parlera mieux….

schema pose isolation faitage

Moui, bon, hum! pas évident évident tout ça! hein?

LE TASSEMENT:

Sinon, à l’attention de François, voici quelques photos du traitement porté à la maison afin de tasser un mur intérieur du RDC qui ne bénéficie pas de la pression des poutres et de la toiture en général.

Pose de l'étai pour le tassement

Sous l’étai une grosse planche est alignée sur le mur du dessous.
etai et tassementAu dessus de l’étai le mur qui nous permet de faire pression sur celui du RDC.
Car le problème que nous rencontrons se situe au niveau des portes. Comme cela ne s’est pas tassé à cet endroit, contrairement à tout le pourtour, les portes se ferment mal ou s’ouvrent toutes seules.

Effectivement, depuis que nous avons commencé, les jours visibles sur les hauts de porte commencent à se refermer.

Il s’agit là d’un défaut de conception, mais mineur malgré tout.
Reprise du chantier mardi prochain.

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Isolation et toujours en colère

La fatigue se fait quand même bien sentir ces derniers temps. Tous les jours, nous constatons le lamentable travail réalisé par les monteurs finlandais envoyés par le prestataire de services.

Même si la découpe de la laine de bois est facilitée par l’utilisation de la scie tandem, la pose est une toute autre histoire. Comme je l’avais expliqué dans un précédent article, les chevrons ont été posés à la va vite et les espaces ne sont jamais les mêmes, ce qui m’oblige à mesurer et découper sans cesse. Cerise sur le gâteau, les chevrons ne sont pas posés droits. Ils démarrent, par exemple, avec un espace de 44cm et finissent par 41cm au faitage. Je ne peux donc pas faire de coupes droites. Qui plus est, comme ils sont posés légèrement penchés, l’espace entre les parties intérieures et extérieures des chevrons n’est pas le même non plus avec des écarts de 1 cm parfois (la profondeur des chevrons étant de 20cm). Ce qui m’oblige à faire en plus des coupes transversales.

Bien évidemment, je n’ai plus eu de nouvelles de la part du prestataire  depuis plus de 3 mois ni de l’équipe de monteurs qu’ils nous avaient envoyés (j’attends toujours leur coup de fil d’ailleurs). Nous avons pensé les attaquer en justice pour tous les ennuis que nous avons rencontrés et que nous rencontrons encore. Mais pour l’instant, nous sommes plus pressés de rentrer dans la maison que de passer devant les tribunaux pour une durée indéterminée. Lorsque nous aurons plus de temps, nous y réfléchirons à tête reposée. En attendant, vu le prix d’un avocat plus d’un expert (comptez ~3000 € l’ensemble), nous savons avoir suffisamment de réserves pour que justice soit rendue.

Bref, mis à part le fait qu’à chaque découpe de laine de bois, j’enrage et je peste sur le travail de porc des monteurs, j’avance cahin caha.

Comme j’ai terminé l’isolation du RDC (cela a été assez rapide vu que c’est moi qui est monté la structure d’isolation), je me suis attaqué la semaine dernière à l’isolation des fenêtres du bas.

Le montage n’a pas été fait correctement ici non plus. L’espace entre les poteaux et les fenêtres n’est jamais le même. Ce qui m’oblige a utiliser différents type d’isolants. Laine de bois à certains endroits, mousse polyuréthane à d’autres et… pour les espaces trop minces (photo ci-dessus), je pense insérer du joint silicone. Merci le pont thermique et bien évidemment MERCI AUX (parait-il) PROFESSIONNELS!!!!!

Pour le haut, mon beau-père a fait un montage afin de mieux maintenir les fenêtres en attendant d’y fixer les lambris extérieurs et intérieurs pour les renforcer:

J’ai monté tout mon matériel et l’isolant à l’étage afin de gagner du temps :

J’ai passé finalement les gaines électriques avant de poser l’isolant. Demain, j’espère terminer le chapeau sud de la maison. Ce soir, j’ai pratiquement terminé. Il ne me reste plus que le faitage à isoler. Après ça, je poserais le pare vapeur puis le lambris.

Remblaiement

Le terrassier est passé aujourd’hui. En une après-midi, il a tout remblayé. Du très bon boulot, c’est à noter.

Je referai appel à lui pour aplanir l’ensemble du terrain et pour ajouter de la terre végétale.

J’en ai profité pour nettoyer un peu le terrain et pour faire un chemin d’accès  à la maison avec des palettes et des planches de bois. Pour le moment, le temps est relativement sec mais cela ne va probablement pas durer…

Sinon, ces derniers jours, je continue l’isolation.

Avec mon beau-père nous avons même essayé la pose du pare vapeur sur la paroi nord de la maison du côté de la buanderie.

Ce n’est pas bien compliqué. Seul le passage des solives reste un peu ennuyeux mais rien d’insurmontable.

Nous avons entrepris un essai de ce côté car nous monterons les parois des toilettes et de la trémie menant au vide sanitaire, dès que nous aurons terminé (moi) l’isolation et (mon beau-père) l’habillage de la façade sud.

A part cela, ce matin, avec mon épouse, nous avons été acheter le plancher du RDC. Stratifié en peuplier, il supporte un plancher chauffant. Plutôt que de la colle, nous avons opté pour une sous-couche compatible avec un plancher chauffant. Cela nous permettra, un jour (et le cas échéant) de le changer sans problème.

Page « Budget » mise à jour.

La nouvelle cuisine

Il y a une quinzaine de jours, nous avions fait le tour des cuisinistes (un peu plus d’une dizaine) avec nos nouveaux plans de cuisines en tête afin d’ajouter l’esthétique au fonctionnel.

Autant dire que pour certaines enseignes, nous sommes entrés et ressortis aussitôt. Parfois les modèles présentés étaient tout simplement affreux et d’autres fois les commerciaux étaient envahissants et bien trop lourds à mon goût.

En définitive, nous en avons sélectionné 2. Non seulement leurs cuisines étaient de très belle qualité mais leurs commerciaux étaient aimables et très éloignés de l’image véhiculée par certains de leurs confrères.

RDV fut donc prix mardi dernier pour établir les devis.

Chez le premier cuisiniste, un modèle nous avait particulièrement ébloui. Malheureusement, au bout d’une heure, quand nous avons abordé la question du budget, nos espoirs se sont vite envolés. 25000€, électroménager compris…

La qualité, équivalente à certains de leurs concurrents, ne justifie aucunement un tel niveau de prix. Je ne comprends pas ce genre de positionnement, à moins qu’il n’est pas voulu faire affaire avec nous.

Dans l’après-midi, nous nous sommes alors rendu chez Ixina. Un peu désabusés par notre expérience du matin, nous nous attendions là aussi, au vu de la qualité, à un prix plutôt élevé. Mais leur catalogue de cuisines chiffrées nous laissait quelque espoir.

En fin d’après-midi, un devis fut établi ainsi qu’un aperçu de ce que cela donnerait dans notre maison. Force est de constater que cela rend plutôt bien même si l’éclairage a été un peu forcé.

cuisine ixina

Pour 10000€ environ, nous avons tout. Mobilier, sanitaires, électroménager, livraison. Nous devons faire encore quelques ajustages (nous prendrons l’évier et le robinet ailleurs ainsi que la hotte) et le prix tournera donc autour des 8500€. Largement plus abordable que le cuisiniste précédent pour une qualité équivalente.

Alors oui, effectivement, nous allons nous tourner vers une cuisine de couleur noire (suite à un sondage auprès des amis et famille) et le souci de luminosité fait donc son grand retour.

Il faut compter 300 lux pour une cuisine. Cette dernière faisant près de 24m², je table plus sur 500 lumens pour l’éclairer correctement. J’utiliserai sans doute des fluocompactes, quelques spots halogènes et probablement des étagères lumineuses sur le mur Est (mur de droite sur la photo).

Voir livios.

Bon rien n’est encore totalement décidé question éclairage et électricité mais… je vous tiens au courant.

(oui, je sais, elle était facile celle-là)

Brouettes, seaux, pelles et vertèbres

Après avoir déplacé de nos petites mimines environ 12 tonnes de sables et 9 tonnes de pierres (sur les 2 tas de 14 tonnes déposés par les camions), nous allons enfin pouvoir passer à autre chose.

Si avec le soleil, il a été possible au début d’utiliser la brouette. L’arrivée de la pluie m’a contraint ensuite à utiliser les seaux afin d’éviter de m’embourber. Je ne cache pas que ce fut un véritable sacerdoce.

J’en ai profité avant-hier pour me faire soigner une entorse, me faire remettre le genou droit, le bassin et une bonne partie des vertèbres. Conséquences de mes travaux sur la couverture avec les allers retours à l’échelle. Un pincement des cervicales entraînaient non seulement des douleurs mais des fourmillements perpétuels à mes doigts. Quant à l’entorse, elle entrainait une série de contraintes osseuses et musculaires afin de compenser la position du pied ce dont je n’avais pas pris conscience. Un effet domino en somme.

Enfin bref, j’ai terminé de recouvrir les drains de cailloux pour en faire quasiment un puisard au niveau des fondations de la maison.

Pendant mes quelques jours d’inactivité sur la maison, mon beau-père a terminé de poser les descentes ainsi que le système d’évacuation des eaux pluviales (à une exception près, il a tout fait). Nous n’avons pas soudé les descentes de zinc, l’emboitement se faisant naturellement sans contrainte mécanique. En cas de problème, je pourrais donc toujours les démonter pour les vérifier.

Il en a également profité pour monter les bouches de ventilation du vide sanitaire. Elles seront raccourcies plus tard après le recouvrement de terre des tranchées.  Une terrasse viendra d’ailleurs les dissimuler. Plus tard.

Il a utilisé des tuyaux de 125 pour la ventilation dans les ouvertures de 140 que nous avions laissées à cet effet dans le vide sanitaire.

Pour les eaux pluviales, nous avons utilisé du zinc et des tuyaux de PVC de 100 reliés au drain agricole (de même diamètre). Pas de réduction vu que toute l’eau du toit passe par là.

A ce sujet, j’avais envisagé la récupération d’eau de pluie. Étant donné la surface du toit, cela reste très intéressant. Mais avec notre puit, toujours remplis d’eau naturellement filtrée par quelques hectares de pâtures et de forêts, cela ne me semble plus très opportun. Cela me permettra également de faire quelques économies car le porte monnaie fond quand même très vite.