Le gène de l’échafaudage

Mon beau-père s’est attelé à l’échafaudage de la partie Ouest. Étant la partie la plus exposée à la pluie, il s’agit pour nous d’habiller les fenêtres et de peindre ce côté le plus vite possible. On se sert de quelques madriers et des bastaings.

Echafaudage partie OuestEcahfaudage partie Ouest 2

Pendant ce temps, j’ai terminé le montage des tuiles du chapeau Sud-Est et j’ai mangé beaucoup de terre cuite lors des coupes. Le coupe carreau s’est montré très efficace mais je ne veux plus y toucher avant le carrelage…

Coupe des tuiles

Et demain, je termine le toit!!!

De tuile en tuile…

Le week-end fut consacré à la pose de la couverture partie sud.
Pas de difficulté majeure si ce n’est un soleil de plomb et une pensée compatissante pour les crabes et homards ayant terminés dans les assiettes ces derniers jours…

Couverture partie sud

J’ai posé aussi quelques demi-chevrons de 45*45 mm sur le faîtage (avec des vis de placo de 80 mm tous les 40 cm et en quinconce) afin de pouvoir y visser correctement les tuiles faîtières à l’aide des tirefonds.

FaitageFaitage 2

Il me reste à attaquer le chapeau Sud-Est pour terminer la majeure partie de la couverture. Je devrais pouvoir y parvenir dès demain soir. (enfin… j’espère!).

Capeau Sud Est

Au ralenti

Avec le travail qui reprend et les orages qui frappent à intermittence sur ma région, j’avance très lentement.

Je voulais finir pour la fin de la semaine. Finalement, ce sera pour la semaine suivante.

Pour poser correctement le faîtage et afin de compenser les erreurs de montage des chevrons (2 cm entre le haut, le milieu et le bas), nous avons tracé au cordeau le point de démarrage de cette partie du toit aux environs de l’échelle (cela ne se voit pas sur la photo), et qui correspond au rebord d’une tuile de la dernière rangée du côté nord. De sorte que je devrais pouvoir poser les tuiles avec un écart identique et installer mes tuiles faîtières sans trop de soucis.

Au cordeau

Pour les tuiles de rive, je ne les fixe qu’avec une vis de 45 sur la partie protégée.

Les tuiles de rive

Nous avons fini également de sélectionner la couleur de notre peinture. Obligés par la DDE de couvrir avec un blanc cassé, nous avons opté pour de la Capalac Venti, magma 25. Ce choix nous a paru naturel pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que le choix de nuances était bien supérieur à ce que nous ont montré les autres revendeurs et parce que le commercial de la marque a été très pro et très sympa. Non seulement, il nous a fait un prix mais il est le seul à nous avoir expliqué comment appliquer la peinture de la meilleure façon.

Après mes déboires avec le fournisseur de kit (uniquement par contact téléphonique et par email), je ne travaille plus qu’au feeling et avec des gens que je rencontre en chair et en os.

Enfin bref, nous avons peint quelques chutes de bois et comparé avec du blanc et cela donnera à peu près ça:

peinture extérieure

Ne faites pas attention aux coulures, il s’agit d’un essai et nous avons fait du recto verso.

Mon épouse en a profité pour poncer le bois de la partie nord et a commencé aujourd’hui la partie sud en madriers.

Ce sera plus difficile pour les pignons Est et Ouest et nous devrons construire de nouveaux échafaudages.

Ben oui! Y a encore du boulot!

Oh la tuile!

Désolé pour le titre, je voulais le placer depuis déjà un bon moment…

Hier nous avons terminé le côté sud-ouest de l’avancée de toit. La découpe des tuiles se fait avec un coupe-carreaux. On mange pas mal de terre cuite mais le résultat est net et sans bavure. On suit le tracé au cordeau.

Nous avons également achevé la pose du zinc (reste les descentes). Pour la jonction entre les noues, nous avons opté pour une découpe du zinc et sa soudure.

L’inspecteur des travaux finis est passé et n’a pas semblé particulièrement ébloui par nos performances…

C’est un peu vexant.

Ouille!

Aaah! Rien de tel qu’un coup de marteau. On se met alors, soit à courir très vite, soit à danser en tournoyant autour de son doigt. Voire à laisser échapper un vieux borborygme dont il vaut mieux taire la traduction. Et parfois, on peut faire les trois à la fois. Si! Si!

En règle générale, c’est quand même le pouce qui prend.

Et ça fait mal!

Alors je vous donne un petit truc. Vous le connaissez déjà peut-être.

Munissez-vous d’un trombone (un gros de préférence), vous le chauffez à blanc, et vous l’appliquez sur votre ongle, au niveau de la zone noircie. N’appuyez pas non plus comme un (une) sauvage! Cela va faire un petit trou par lequel tout le sang qui comprimait votre doigt s’évacuera.

Le soulagement sera quasi immédiat. Vous pourrez alors retourner taper comme un sourd sur vos clous et planches adorés.

Non seulement vous conserverez votre ongle mais vous n’aurez pas à attendre 2 mois qu’il retrouve sa magnifique couleur rose.

C’est ti pas beau?

ouille!!!

Bon! A consommer avec modération quand même.

PS: voyez quand même votre médecin pour le risque de fracture.

PS2: Ce n’est pas mon doigt.