La nouvelle cuisine

Il y a une quinzaine de jours, nous avions fait le tour des cuisinistes (un peu plus d’une dizaine) avec nos nouveaux plans de cuisines en tête afin d’ajouter l’esthétique au fonctionnel.

Autant dire que pour certaines enseignes, nous sommes entrés et ressortis aussitôt. Parfois les modèles présentés étaient tout simplement affreux et d’autres fois les commerciaux étaient envahissants et bien trop lourds à mon goût.

En définitive, nous en avons sélectionné 2. Non seulement leurs cuisines étaient de très belle qualité mais leurs commerciaux étaient aimables et très éloignés de l’image véhiculée par certains de leurs confrères.

RDV fut donc prix mardi dernier pour établir les devis.

Chez le premier cuisiniste, un modèle nous avait particulièrement ébloui. Malheureusement, au bout d’une heure, quand nous avons abordé la question du budget, nos espoirs se sont vite envolés. 25000€, électroménager compris…

La qualité, équivalente à certains de leurs concurrents, ne justifie aucunement un tel niveau de prix. Je ne comprends pas ce genre de positionnement, à moins qu’il n’est pas voulu faire affaire avec nous.

Dans l’après-midi, nous nous sommes alors rendu chez Ixina. Un peu désabusés par notre expérience du matin, nous nous attendions là aussi, au vu de la qualité, à un prix plutôt élevé. Mais leur catalogue de cuisines chiffrées nous laissait quelque espoir.

En fin d’après-midi, un devis fut établi ainsi qu’un aperçu de ce que cela donnerait dans notre maison. Force est de constater que cela rend plutôt bien même si l’éclairage a été un peu forcé.

cuisine ixina

Pour 10000€ environ, nous avons tout. Mobilier, sanitaires, électroménager, livraison. Nous devons faire encore quelques ajustages (nous prendrons l’évier et le robinet ailleurs ainsi que la hotte) et le prix tournera donc autour des 8500€. Largement plus abordable que le cuisiniste précédent pour une qualité équivalente.

Alors oui, effectivement, nous allons nous tourner vers une cuisine de couleur noire (suite à un sondage auprès des amis et famille) et le souci de luminosité fait donc son grand retour.

Il faut compter 300 lux pour une cuisine. Cette dernière faisant près de 24m², je table plus sur 500 lumens pour l’éclairer correctement. J’utiliserai sans doute des fluocompactes, quelques spots halogènes et probablement des étagères lumineuses sur le mur Est (mur de droite sur la photo).

Voir livios.

Bon rien n’est encore totalement décidé question éclairage et électricité mais… je vous tiens au courant.

(oui, je sais, elle était facile celle-là)

Brouettes, seaux, pelles et vertèbres

Après avoir déplacé de nos petites mimines environ 12 tonnes de sables et 9 tonnes de pierres (sur les 2 tas de 14 tonnes déposés par les camions), nous allons enfin pouvoir passer à autre chose.

Si avec le soleil, il a été possible au début d’utiliser la brouette. L’arrivée de la pluie m’a contraint ensuite à utiliser les seaux afin d’éviter de m’embourber. Je ne cache pas que ce fut un véritable sacerdoce.

J’en ai profité avant-hier pour me faire soigner une entorse, me faire remettre le genou droit, le bassin et une bonne partie des vertèbres. Conséquences de mes travaux sur la couverture avec les allers retours à l’échelle. Un pincement des cervicales entraînaient non seulement des douleurs mais des fourmillements perpétuels à mes doigts. Quant à l’entorse, elle entrainait une série de contraintes osseuses et musculaires afin de compenser la position du pied ce dont je n’avais pas pris conscience. Un effet domino en somme.

Enfin bref, j’ai terminé de recouvrir les drains de cailloux pour en faire quasiment un puisard au niveau des fondations de la maison.

Pendant mes quelques jours d’inactivité sur la maison, mon beau-père a terminé de poser les descentes ainsi que le système d’évacuation des eaux pluviales (à une exception près, il a tout fait). Nous n’avons pas soudé les descentes de zinc, l’emboitement se faisant naturellement sans contrainte mécanique. En cas de problème, je pourrais donc toujours les démonter pour les vérifier.

Il en a également profité pour monter les bouches de ventilation du vide sanitaire. Elles seront raccourcies plus tard après le recouvrement de terre des tranchées.  Une terrasse viendra d’ailleurs les dissimuler. Plus tard.

Il a utilisé des tuyaux de 125 pour la ventilation dans les ouvertures de 140 que nous avions laissées à cet effet dans le vide sanitaire.

Pour les eaux pluviales, nous avons utilisé du zinc et des tuyaux de PVC de 100 reliés au drain agricole (de même diamètre). Pas de réduction vu que toute l’eau du toit passe par là.

A ce sujet, j’avais envisagé la récupération d’eau de pluie. Étant donné la surface du toit, cela reste très intéressant. Mais avec notre puit, toujours remplis d’eau naturellement filtrée par quelques hectares de pâtures et de forêts, cela ne me semble plus très opportun. Cela me permettra également de faire quelques économies car le porte monnaie fond quand même très vite.

Les renforts!

Aujourd’hui, j’ai pu vraiment avancer avec le retour de mon beau-père et l’aide de mon frère.

Il s’agissait essentiellement de recouvrir de sable le CR8 et de cailloux les drains agricoles que j’avais posés vendredi.

Un drain sert à l’évacuation des eaux pluviales et l’autre permet d’évacuer les eaux de ruissellement et les eaux de nettoyage du vide sanitaire.

Nous avons donc couvert de sable les tuyaux d’évacuation des eaux usées, puis posé le grillage avertisseur et enfin déposé un peu de terre par dessus (afin d’amortir lors du remblayage des tranchées par la pelleteuse la chute des grosses pierres).

Comme le sable est entreposé à l’opposé de la tranchée et pareillement pour les cailloux, j’ai posé une grande palette en guise de passerelle. Cela nous a permis de nous passer des seaux et d’utiliser la brouette. Le gain de temps est indéniable.

Il me reste encore à recouvrir le raccordement des drains ainsi que les parpaings qui longent la maison. Il n’y a pas suffisamment de cailloux.

Juste avant de partir, j’ai posé le grillage avertisseur sur le reste du réseau. Je le recouvrirai de terre demain si j’ai le temps.

J’espère finir cette semaine la partie assainissement afin de pouvoir me remettre dans l’isolation.

Le plat du jour

Aujourd’hui, coulis de pierre à la sauce terroir servie dans les seaux (miam!).

Comme je dois faire le raccordement entre les tuyaux CR8 dans le virage, j’ai laissé suffisamment d’espace car je ne sais pas exactement où je vais positionner le coude.

En fin de matinée, le plat bien consistant se faisait de plus en plus lourd à cause de mon rhume, de la difficulté à remplir les seaux et donc d’une grosse fatigue.

Si bien que je me suis endormi comme une masse sur le canapé en rentrant ce midi.

A mon réveil, n’ayant pas le cœur à reprendre les travaux, je suis parti faire une tournée chez les cuisinistes du coin pour avoir un peu de doc supplémentaire. Non que notre choix de cuisine ne nous convienne plus, mais nous craignons que la couleur sélectionnée assombrisse trop la pièce.

Comme il s’agit d’une cuisine ouverte, il ne faut pas se tromper dans le choix des couleurs et de l’implantation.  Il faut considérer l’ensemble de la pièce, du sol au plafond (couleur, composition, forme) en passant par les éléments d’architecture (poteaux, poêle de masse, escalier, portes et fenêtres…). L’exercice est difficile mais enthousiasmant.

Un gros rhube

Heureusebent que bon épouse est vedu b’aider parce que tout seul, je d’en aurais pas fait un quart. Forcébent, avec une température de 4°C le batin et de 17-19°C l’après-bidi, je de pouvais que b’attraper un gros rhube!

Enfin bref, nous avons quand même bien avancé en une journée, je suis même très surpris du rendement que nous avons fourni.

Nathalie a fini de couvrir de sable les 20 derniers mètres de réseaux.

Elle a ensuite recouvert de pierres le drain agricole que j’ai entouré de parpaings.

Nous avons ensuite commencé à poser le CR8, mais à partir de la maison cette fois-ci, puis nous l’avons stabilisé avec du sable.

Nous avons également poser quelques planches pour scinder la tranchée en deux afin d’y déposer un lit de pierres pour les drains des eaux pluviales.

Demain, je vais poser les pierres et les drains agricoles dans la tranchée. Je n’espère pas travailler aussi vite qu’aujourd’hui…