Jeudi dernier, je reçois enfin mes fenêtres d’Estonie! Triple vitrage, avec un renfort alu sur la base pour mieux résister aux attaques du temps, de la très belle menuiserie. Bref, je suis plutôt content!
Sauf que j’ai été averti la veille au matin pour une réception le soir même. A raison de trois palettes de 2000 kg, autant dire qu’il ne m’était pas possible de tout déplacer avec mes petites mimines et mes gros bras musclés. J’ai donc prévenu le transporteur que nous ne pourrions pas décharger avant jeudi matin, le temps pour moi de trouver un manitou et de l’amener jusqu’au terrain.
A raison de 27km/h en vitesse de pointe et par les petites routes, nous avons mis 1h30 pour amener l’engin de l’entrepôt jusqu’à chez moi. Nous en avons profité pour sortir les portes extérieures et intérieures du vieux moulin où nous les entreposions.
Le RDV avait été pris pour avant 10h. Le camion est arrivé à 12h. Et là, je dois dire que mes échanges avec le chauffeur furent une sorte de rencontre du troisième type à la sauce néandertalienne. Vous prenez un gros blaireau blond et moustachu au teint rougeaud, un nez comme une patate, une porte de prison (pour l’amabilité), une montre (parce que, visiblement, il adore la tapoter toutes les 2 minutes) et une baudruche (visiblement ça souffle beaucoup un estonien), sans oublier le QI d’une huitre.
Bref, le déchargement a duré 30 minutes, le temps de faire les allers retours entre le terrain et la route. Ce qui ne me paraît pas énorme, vu la distance, le temps (pluie et vent) et la circulation. Mais bon, fallait que ce mec râle pour un oui ou pour un non. Un magnifique spécimen de « gros con ».
Ben oui, il m’a énervé…
Quoiqu’il en soit, j’ai enfin mes fenêtres (sauf qu’il me manque un velux), et je n’attends plus que les monteurs qui ne donnent toujours aucun signe de vie (mais bon ce sont les vacances).