La laine de bois

Après avoir essayé divers ustensiles pour la découpe, il s’avère qu’au delà de 120 mm d’épaisseur, je rencontre pas mal de problèmes.

En fin de compte, pour les épaisseurs minces jusqu’à 80 mm, la scie sauteuse ou la scie circulaire conviennent parfaitement. Peu de poussières et coupes très nettes.

Pour du 120 mm, la scie égoïne électrique, ayant une lame un peu plus longue, est plus adaptée à cette épaisseur mais engendre beaucoup de poussières, plus de bourres et donc plus de pertes. Les coupes sont très grossières.

Pour le 200 mm, je suis obligé de tracer la coupe sur les 2 faces des plaques de laine de bois, puis de couper de chaque côté. Le résultat est loin d’être optimal, je perds un temps considérable (avec ces satanés chevrons posés n’importe comment) et je m’énerve d’autant plus. Je vais donc refaire le travail d’isolation sur cette face.

Donc quitte à être trop méticuleux, j’ai décidé d’acheter une scie alligator comme le recommande Homaterm. La qualité des coupes sera certainement bien meilleure et le gain de temps indéniable. Mon choix s’est donc porté sur la bosch GFZ 16 35 AC. Vu la quantité à couper, l’investissement ne sera pas vain.

J’ai construit un chevalet pour gagner en confort de coupe. Cela me permettra donc d’optimiser le gain de temps ainsi que la qualité des coupes (et si cela ne fonctionne pas, je pourrais toujours y poser une toile. Euh… une très grosse toile).

L’attaque des capricornes

J’avais déjà trouvé un charançon mais depuis quelques jours, je trouve des capricornes de maison (presque une dizaine). Du moins, cela y ressemble vraiment. (à comparer avec: ces sales bêtes).

Et ça me stresse! Ces bestioles se régalent particulièrement des épineux et là, ils ont vraiment de quoi faire un festin.

Alors dans le doute, j’ai stoppé mon travail d’isolation et avec mon frère, nous avons bombardé de xylophène toutes les zones encore non traitées (façade extérieure sud, bureau, chambres et salles d’eau). Je ne sais pas qui de nous ou des insectes aura le mieux résisté…

Une vraie galère

Lorsque les monteurs ont installé les chevrons, je leur ai bien spécifié que l’espace entre chevrons devait être de 57 cm.

Là, je me retrouve avec du 52.5, 53, 54, 55 ou 56 cm. Et en plus ils ne sont pas posés droits… Du grand n’importe quoi!!!! Je suis donc obligé de faire des découpes sans arrêt afin de pouvoir y placer l’isolant correctement et je perds un temps incroyable. Du foutage de gueule! Des milliers d’euros payés pour un travail de merde et une journée entière pour faire ça:

Heureusement que les amis sont là pour aider. Merci à toi mon cher Philippe!

La découpe de l’isolant est vraiment difficile sur du 200 mm d’épaisseur. La scie égoïne me fait de grosse bourre, seules les scies sauteuse et circulaire sortent leur épingle du jeu mais pour des épaisseurs bien moindres. Bref, il faut prendre les mesures de tous les côtés.

Port du masque et des lunettes obligatoire.

Je m’attends donc à  de longues semaines de galère pour toute la toiture… Autant en finir avec cette partie.

Isolation renforcée

Les 20cm de chevrons destinés à recevoir notre isolation nous ont paru un peu juste quant à l’isolation thermique du toit. Vu que 25 à 30% des déperditions de chaleur s’effectuent par cette partie, j’ai décidé d’en augmenter l’épaisseur avec l’ajout de tasseaux de 4*4.5 me permettant d’avoir une résistance thermique supérieure à 6. (En fait R=6.31)

J’avais déjà commencé sur la partie nord de la maison avec les chambres. A ce moment là, la partie sud était plus difficile d’accès avec le vide sur séjour. Depuis nous avons monté un échafaudage intérieur (cf: cet article), et j’ai décidé de m’attaquer à l’isolation complète du toit dès aujourd’hui.

J’ai monté les « sliding brackets » qui, évidemment, avaient été « oubliés » et tenté de redresser quelques chevrons mal posés (tordus quoi!) à l’aide de tasseaux.

(c’est dingue, même maintenant, je continue à découvrir d’autres c…).

Habillage de la façade sud

Suite de l’habillage du pourtour de la maison.

Cette fois-ci, il s’agit de la façade sud, celle qui va nous demander le plus gros travail. En fait, c’est mon beau-père qui s’est occupé de toute cette partie, car j’étais trop pris par mon boulot.

Il nous a fallu pas mal de réflexion (mon beau-père surtout. Mille mercis Vincent!)) pour savoir comment procéder à l’habillage extérieur en prenant compte du tassement de la maison. Les plans de montage n’indiquent absolument rien sur ce qu’il faut faire et hors de question de faire appel au prestataire (d’ailleurs à ce sujet, à part 1 ou 2 coups de téléphone, j’attends toujours une éventuelle visite… comme d’habitude depuis le début de la construction).

Enfin bref, nous trouvons des solutions et c’est tout ce qui compte.

Concernant l’image ci-dessus, nous réduisons les risques d’infiltration en positionnant les lambris ouest par dessus les lambris sud avant d’installer, plus tard, les baguettes d’angle. Afin d’éviter l’écrasement des lambris par la poutre, nous faisons coulisser un lambris par dessus l’autre (celui de dessus est fixé sur un bout de bois vissé sous la poutre et celui de derrière sur le poteau du dessous). Je ne sais pas si je suis très clair.

Nous procèderons de même pour toute la façade sud en fixant verticalement des liteaux sur la poutre afin d’y fixer un lambris qui viendra se positionner au dessus de toute la partie inférieure. Reste que comme d’habitude, le montage ayant été fait à la va vite, les liteaux devront avoir différentes épaisseurs afin que le lambris coulisse correctement au dessus des poteaux. Nous avons besoins de 3 cm pour le côté droit et presque 5 cm pour le côté gauche. Nous devrons également repositionner les fenêtres qui n’ont pas été posées droites pour certaines d’entre elles…

J’ai hâte que la maison soit enfin hors d’air!